Un autre point de vue sur l'euthanasie...
Depuis quelques jours, on reparle beaucoup de l'euthanasie. Juridiquement, je n'y connais pas grand chose et je laisse aux spécialistes (Paxatagore, François Fillon...). Moi, j'ai plus envie de parler avec le coeur.
Pour moi, du peu que j'en sache, les affaires de Boulogne et de Périgueux ne sont pas les mêmes. Vincent Humbert avait toute sa tête, mais il ne voulait plus rester physiquement un légume et voir souffrir sa famille. Ne pouvant se suicider seul, il a demander à sa mère d'être son bras et de le faire pour lui. A Périgueux, la personne qui est morte, souffrait-elle ? je n'en sais rien, ce qui est sûre c'est que ni elle ni sa famille n'ont demandé quelque chose.
Je distingue donc trois formes d'euthanasie :
- l'aide au suicide comme pour Vincent Humbert,
- le refus de l'acharnement thérapeutique (comme pour Périgueux ?)
- le refus de voir souffrir des gens qu'on aime (et je rejoins là-dessus le commentaire d'IsabelleH au post de Paxatagore). Je pense que rien n'est plus horrible que de voir quelqu'un souffrir. Même la mort n'est pas aussi horrible. Et tant que personnellement, on n'a pas été confronté à la mort (après souffrance) d'un proche, il est dur de prendre une décision.
Est-ce que ces trois visions de l'euthanasie doivent être traitées différemment par le législateur ? Je n'en sais rien. Je sais juste que j'aurais beaucoup plus de faciliter à accepter le troisième choix. Plusieurs personnes très chers à des gens de mon entourage ont très certainement vus leur jours écourtés pour abréger leur souffrance. Et je suis sûre que les personnes qui ont pris la décision d'augmenter la dose de morphine (qui s'est ainsi avérée mortelle) recommenceraient aujourd'hui, si c'était à refaire.
Ce sont des choix difficiles à prendre et être considéré comme criminel alors qu'on a pris une telle décision n'est pas une solution. Comme dit Paxatagore, une loi doit encadrer ce problème et ce qui relève du choix individuel de chacun, c'est de recourir ou non à l'euthanasie (pour soi, pour ses proches, pour ses patients lorsqu'on est médecin).
J'espère que quand Paxatagore dit qu'il est contre l'avortement, il veut dire qu'il lui serait lui difficile en tant que père (ou en se mettant dans la peau d'une femme, en tant que mère) de demander à la mère de l'enfant d'avorter (ou d'avorter) et pas que cet acte soit permis.
Pour moi, du peu que j'en sache, les affaires de Boulogne et de Périgueux ne sont pas les mêmes. Vincent Humbert avait toute sa tête, mais il ne voulait plus rester physiquement un légume et voir souffrir sa famille. Ne pouvant se suicider seul, il a demander à sa mère d'être son bras et de le faire pour lui. A Périgueux, la personne qui est morte, souffrait-elle ? je n'en sais rien, ce qui est sûre c'est que ni elle ni sa famille n'ont demandé quelque chose.
Je distingue donc trois formes d'euthanasie :
- l'aide au suicide comme pour Vincent Humbert,
- le refus de l'acharnement thérapeutique (comme pour Périgueux ?)
- le refus de voir souffrir des gens qu'on aime (et je rejoins là-dessus le commentaire d'IsabelleH au post de Paxatagore). Je pense que rien n'est plus horrible que de voir quelqu'un souffrir. Même la mort n'est pas aussi horrible. Et tant que personnellement, on n'a pas été confronté à la mort (après souffrance) d'un proche, il est dur de prendre une décision.
Est-ce que ces trois visions de l'euthanasie doivent être traitées différemment par le législateur ? Je n'en sais rien. Je sais juste que j'aurais beaucoup plus de faciliter à accepter le troisième choix. Plusieurs personnes très chers à des gens de mon entourage ont très certainement vus leur jours écourtés pour abréger leur souffrance. Et je suis sûre que les personnes qui ont pris la décision d'augmenter la dose de morphine (qui s'est ainsi avérée mortelle) recommenceraient aujourd'hui, si c'était à refaire.
Ce sont des choix difficiles à prendre et être considéré comme criminel alors qu'on a pris une telle décision n'est pas une solution. Comme dit Paxatagore, une loi doit encadrer ce problème et ce qui relève du choix individuel de chacun, c'est de recourir ou non à l'euthanasie (pour soi, pour ses proches, pour ses patients lorsqu'on est médecin).
J'espère que quand Paxatagore dit qu'il est contre l'avortement, il veut dire qu'il lui serait lui difficile en tant que père (ou en se mettant dans la peau d'une femme, en tant que mère) de demander à la mère de l'enfant d'avorter (ou d'avorter) et pas que cet acte soit permis.
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